mardi 6 décembre 2016

L'inexplicable expliqué dans "Magnétisme et spiritisme"

Au XIXe et au début du XXe siècle, les phénomènes inexpliqués et l'occultisme plus globalement passionnent les cercles intellectuels. En 1933, le Dr Octave Béliard publie chez Hachette, "Magnétisme et spiritisme". Ce médecin a écrit toute une série d'ouvrages relatifs à l'ésotérisme, livrant à la fin de sa vie, une étude plus scientifique sur les phénomènes étranges, "A propos d'occultisme". Son livre de 1933 est plus engagé et brosse une histoire du magnétisme ainsi que de l'hypnose et de la suggestion. La couverture annonce la couleur puisqu'il s'agirait de la main d'un magnétiseur, preuve de la possibilité d'un dégagement fluidique du corps humain.
Si Béliard semble sans cesse écartelé entre raison et nécessité de laisser la porte ouverte à l'inconnu, il insiste toujours sur le devoir d'être critique. Ainsi, il arrive que des médiums étalent des connaissances dont ils sont ignorants, à l'état d'éveil. L'explication terre-à-terre de Béliard : "Je suis bien ignorant en mathématiques, mais il n'y a pas d'impossibilité à ce que j'écrive bêtement une page d'algèbre pleine d'équations justes : mon oeil en a sûrement vu et mon inconscient enregistré avec une fidélité photographique..."

Et en parlant des médiums, voici une illustration de l'ectoplasme, substance (vapeur ou liquide visqueux) qui s'écoulerait de la bouche du médium et prendrait des formes diverses. L'auteur a assisté à plusieurs séances de spiritisme où il a constaté de tels phénomènes, y compris la matérialisation de personnages complets. Il relate ainsi des expériences menées par Richet et Geley et plus tard par Klosti. "On a préparé une paraffine liquide à la température de 43°. Les mains ectoplasmiques sont amenées à plonger dans la cuve de paraffine et en sortent gainées de cette substance solidifiée." Après avoir coulé du plâtre dans ce moule, on obtient une empreinte. "Ces moulages de mains -et aussi de pieds- sont actuellement les pièces à conviction les plus troublantes qui aient été données comme preuves de l'existence réelle de l'ectoplasme (...)"
 
En 1898, l'auteur a fait une expérience qu'il narre. A la lueur d'une bougie, il posa les mains sur un guéridon en compagnie d'une connaissance qui s'ennuyait. L'idée était de communiquer avec l'esprit d'Henri IV. Bientôt le guéridon allait tournoyer et la flamme s'éteindre à plusieurs reprises. Il allait renouveler l'expérience en braquant sur le guéridon un appareil photo et à leur grande surprise, le cliché révéla une silhouette qui faisait furieusement songer à Henri IV.

La question demeure ouverte. "Les quelques cerveaux scientifiques peu nombreux qui ont pris la responsabilité de fonder des études métapsychiques sur ce terrain sont des héros ou des téméraires", écrit-il en guise de conclusion. "On ne saurait prévoir ce qu'une étude sérieuse retiendra définitivement de ces phénomènes présentement mystérieux qui sont des phénomènes psychiques et qui sont certainement, pour autant qu'ils existent, susceptibles d'une explication naturelle." Le temps a passé. Aujourd'hui, on en parle de façon anecdotique, essentiellement pour évoquer les escroqueries. Mais le merveilleux paraît s'être évaporé. On ne voit plus de fantômes ni d'extraterrestres, de nos jours. Faut-il s'en féliciter ou le regretter ?

3 commentaires:

  1. Bonjour, je me nomme François, je suis actuellement sur les écrits d'une réalité qui est mienne et certainement qu'elle sera votre dans un futur relatif. Je me permets d'écrire ces quelques phrases afin de signaler des phénomènes que mes yeux ont transmis à mon cerveau, des images irrationnelles, comme l'on pourrait l'écrire. Alors que je promenais mon chien sur le même chemin, tous les jours vers les mêmes heures, j'ai aperçu une silhouette coloré, une personne vêtue d'un manteau rouge avec capuche, nous étions alors fin septembre 2018, la température était proche des 30°, cette "personne", m'aurait aperçue et aurait avancée dans le même sens que moi mais de manière bien plus lente et j'avais l'impression qu'aucun mouvement ne se produisait, alors que j'étais approximativement à une cinquantaine de mètre d'elle, elle a bifurquée sur sa droite, s'enfonçant dans une partie du paysage composée d'arbres et, d'une manière étrange, a disparue! Je dis bien disparue d'une manière étrange, comme si elle s'évaporais dans un nuage noir. Je précise que ces arbres sont collés à une demeure ancienne.
    Quelques jours plus tard, alors que je me questionnais à ce sujet et en repassant devant ces arbres, je ne pus que constater qu'ils étaient d'une tel densité qu'il était impossible pour un être humain de s'y faufiler.
    Je précise que je suis actuellement sur des écrits qui parles de rationnel, de perception et de conscience, j'ai voyagé dans le monde de l'ésotérisme plusieurs fois dans ma vie, j'ai fais des choses incroyables pour un esprit rationnel et depuis, ma conscience ne me permet plus de croire en ce genre de possibilité et pourtant, ce que je vous décrit c'est vraiment produit, j'ai cherché à me l'expliquer avec tout ce qu'il était possible mais rien de réaliste ne l'a fait. Je suis aujourd'hui perplexe car dans mes écrits je parle de rationnel, donc je demande, est-il possible que de tels choses le soient?
    D'ailleurs, puisque je me livre, ce n'est pas la première fois qu'à cet endroit je constate ce genre de phénomène, une autre fois, mes yeux m'ont perturbé à ce point, j'ai "cru" voir un phénomène proche de celui énoncé auparavant.
    Dans l'immédiat, je ne peut malheureusement en écrire plus mais si je le peux, je reviendrais vous en faire part.
    Cordialement, François.

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  2. Bonjour, c'est de nouveau François, suite à mon histoire passée, je crois avoir fais une découverte qui va changer notre perception mais je n'en dis pas plus.
    Du coup, puisque je n'ai à ce jour pas eu de réponse, je vais vous quitter définitivement, je ne reviendrais plus sur votre page, excusez m'en d'avance.

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    1. Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt. Et tout autant si vous avez décidé de quitter définitivement ce blog, François. J'espère que vous aurez tout de même l'occasion de lire ce message. Moi, j'ai tendance à croire que rien n'est vraiment définitif mais à chacun, ses opinions.

      Tout d'abord, je comprends mal pourquoi vous vous excusez pour une faute dont vous m'accusez. Celle de ne pas avoir réagi. D'autre part, je tiens à préciser qu'il ne s'agit en aucun cas d'inconsidération de ma part. Loin de là. Et si vous prenez mon incurie pour un affront, veuillez me pardonner. Cet oubli n'était pas intentionnel.

      Autre chose que j'ai à l'esprit, c'est qu'il me semble vous reconnaître mais sous un autre nom. Je me trompe sans doute mais dites-moi au moins si je vois juste.

      Voilà. A propos de votre message précédent, j'ai l'impression d'entrer dans un univers onirique et cependant, vous me décrivez une réalité, me dites-vous. C'est bizarre - et c'est une perception personnelle - mais j'entrevois, dans votre récit, des éléments de conte : le manteau rouge avec capuche (chaperon rouge ?), la promenade avec votre chien (de la famille des canidés comme le loup), les arbres (qui cachent une forêt ?)... J'entends bien votre trouble, votre désarroi d'autant que vous affirmez que ce n'est pas la première fois que vous constatez ce phénomène à cet endroit. Vous me dites, si je comprends bien, que vous êtes quelqu'un de rationnel mais que vous avez voyagé dans le monde de l'ésotérisme. Voulez-vous faire comprendre que ce phénomène qu'on qualifie de surnaturel, pourrait être simplement naturel ? Dans le témoignage dont vous parlez, vous évoquez des arbres accrochés à une demeure ancienne : y a-t-il une liaison entre ce phénomène et l'existence de cette maison ? Vous dites ensuite avoir fait une découverte, est-ce une réponse à votre questionnement ?

      J'ai commencé par vous écrire que rien n'est vraiment définitif et c'est ce que je pense. Peut-être pas définitivement. Qui sait ? La pensée est bien trop complexe pour être immuable. Vous m'accorderez une seconde chance si votre verdict n'est pas irrévocable et sinon, hé bien tant pis. Bon, là dessus, je vous laisse.

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