Mon grand-père était fasciné par les techniques et les nouvelles technologies en général. Lorsqu'il est décédé au crépuscule des années 60, il a laissé derrière lui une impressionnante collection de livres, de manuels, d'objets hétéroclites dont on n'a gardé que quelques reliques. Ce livre a miraculeusement été préservé.
A l'ère de la miniaturisation extrême et des nanotechnologies, cet ouvrage de Bruinsma fait figure de pionnier. En 1959, date de sortie de ce bouquin, la robotique appartient encore surtout au domaine de la science-fiction. On n'en est qu'aux balbutiements et la vision qu'on projette de l'avenir technologique est empreinte de naïveté et d'humanisme. Si la littérature et le cinéma jouent sur l'effet dramatique et privilégient le catastrophisme (les robots représentent une menace pour l'humanité), la science propose de maîtriser le développement des robots et d'"en faire un usage satisfaisant tendant à l'élévation du niveau de vie de l'humanité."
Deux robots avaient été conçus tout spécialement pour ce livre. L'un présentait la forme d'un animal avec une "vie" plus ou moins indépendante, tandis que l'autre était un robot statique qui pouvait jouer àu tic tac toe, dit jeu OXO. L'ordinateur avait déjà esquissé son entrée dans la société pour réaliser des petites tâches programmées, comme l'ouverture et la fermeture des portes coulissantes automatiques, les opérations des machines à calculer électroniques, les projectiles téléguidés vers leur cible, etc.
Les circuits ont été créés de sorte à mimer l'apparence humaine. Il y a un organe des sens capable de capter les stimuli et de les métamorphoser en pulsions électroniques. Le système nerveux, quant à lui, module l'intensité. Le cerveau emmagasine les données, les classe et les traite. Et enfin,les muscles produisent les réactions suscitées par les stimuli interceptés par les organes des sens. Le niveau de sophistication n'a évidemment rien à voir avec la robotique actuelle, au sens où les robots de ces années-là fonctionnent uniquement autour de la notion de réflexe ou de mémoire, et non d'analyse ou de raisonnement.
A l'ère de la miniaturisation extrême et des nanotechnologies, cet ouvrage de Bruinsma fait figure de pionnier. En 1959, date de sortie de ce bouquin, la robotique appartient encore surtout au domaine de la science-fiction. On n'en est qu'aux balbutiements et la vision qu'on projette de l'avenir technologique est empreinte de naïveté et d'humanisme. Si la littérature et le cinéma jouent sur l'effet dramatique et privilégient le catastrophisme (les robots représentent une menace pour l'humanité), la science propose de maîtriser le développement des robots et d'"en faire un usage satisfaisant tendant à l'élévation du niveau de vie de l'humanité."
Deux robots avaient été conçus tout spécialement pour ce livre. L'un présentait la forme d'un animal avec une "vie" plus ou moins indépendante, tandis que l'autre était un robot statique qui pouvait jouer àu tic tac toe, dit jeu OXO. L'ordinateur avait déjà esquissé son entrée dans la société pour réaliser des petites tâches programmées, comme l'ouverture et la fermeture des portes coulissantes automatiques, les opérations des machines à calculer électroniques, les projectiles téléguidés vers leur cible, etc.
Les circuits ont été créés de sorte à mimer l'apparence humaine. Il y a un organe des sens capable de capter les stimuli et de les métamorphoser en pulsions électroniques. Le système nerveux, quant à lui, module l'intensité. Le cerveau emmagasine les données, les classe et les traite. Et enfin,les muscles produisent les réactions suscitées par les stimuli interceptés par les organes des sens. Le niveau de sophistication n'a évidemment rien à voir avec la robotique actuelle, au sens où les robots de ces années-là fonctionnent uniquement autour de la notion de réflexe ou de mémoire, et non d'analyse ou de raisonnement.
Le robot-jeu comporte déjà une petite particularité. Il "a été conçu de façon à réagir de façon audible à la défaite et à la victoire. Lorsqu'il est battu, il émet un grognement de découragement et, lorsqu'il gagne, un cri répété de satisfaction. Il ne reste silencieux qu'en cas de match nul." On est encore loin de la complexité actuelle mais les bases et le principe y sont. L'ordinateur de demain n'aura à son tour certainement plus rien de commun avec nos PC, tablettes ou smart phones. En attendant, point n'est besoin de consulter une boule de cristal : notre imagination se chargera de lever le rideau sur le futur de la robotique.©
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