vendredi 26 avril 2013

lundi 22 avril 2013

La mode féminine au XIXe siècle

Extrait de la une de l'Echo de la Mode de 1885.

lundi 1 avril 2013

Quand la femme fait la pub...

Si la condition féminine paraît s'être considérablement améliorée, force est de constater que la publicité véhicule toujours aujourd'hui les indécrottables clichés. La femme doit être belle, jeune et mince. En un mot : aguichante dans le seul but d'assouvir les appétits sexuels des hommes.

Quoi de plus normal? Quoi de plus naturel? Le sexe a toujours mené le monde par le bout du nez après tout. L'ennui, c'est que la pub nous impose depuis plus d'un siècle, un modèle immuable : celui de la femme-objet. N'est pas femme qui veut. Il faut plaire à tout prix. Aujourd'hui tout comme hier.

Ces quelques pages extraites du magazine "Marie-Claire" du 18 février 1938, en disent plus que de longs discours.

Son patron tombe amoureux
de ses mains

Marie-Françoise devient reine du bal dès qu'elle comprend que sa beauté devait être plus féminine, plus charmeuse, plus aguichante. Les cheveux blonds (même s'ils sont châtains) doivent être parés d'un doré éclatant grâce à un shampoing vitaminé spécialement pour blondes. Les soucis ne sont sans doute pas les mêmes qu'aujourd'hui puisque les femmes semblaient jadis se battre contre la maigreur. Vive les rondeurs!
Grâce aux caoutchoucs de beauté à porter une demi-heure et aux vernis à ongles tout droit venus de Hollywood, elle épouse son patron tombé amoureux de ses mains!

La naïveté a peut-être disparu depuis des lustres mais le message est toujours le même. Il vaut mieux être belle, jeune et bien formée (mais pas trop) pour vendre efficacement. Parce que les recettes publicitaires le valent bien. ©