mercredi 10 décembre 2014

Les délices de la glisse au XIXe siècle

Je ne résiste pas à l'envie de publier quelques superbes images des plaisirs d'hiver venus du XIXe siècle. Ces illustrations proviennent de la revue américaine "Harper's Young People".
A tout seigneur, tour honneur : Santa Claus commence sa tournée
Amusement traditionnel en Hollande : la luge tirée par un long bâton
Descente de 1,2 km au toboggan dans le parc du Tuxedo dans le New Jersey

mercredi 3 décembre 2014

La population agricole en recul

L'illustration provient de l'almanach Hachette de 1969 et tout compte fait, on n'est pas loin du compte!

jeudi 20 novembre 2014

jeudi 13 novembre 2014

Un tour de magie révélé!

L'Ecolier Illustré de 1896 dévoile sans vergogne un truc de magie. L'occasion pour cette revue laïque d'affirmer la toute puissance de la science sur le merveilleux. Et tant pis pour la magie!

Cliquez sur les illustrations pour un meilleur confort de lecture.

mardi 4 novembre 2014

Walking on thin ice (marcher sur des oeufs)

Ha! Ha! Bonne blague! -------- N'importe quoi mais pas une "blague"
Extrait de la revue pour jeunes "Harper's Young People" daté de 1886. Ce magazine américain a été publié entre 1879 et 1899. Un dessin sur la nécessité d'être toujours prudent, même si la pancarte d'avertissement ne nous concerne pas toujours directement...

vendredi 24 octobre 2014

Demandez la lune à Jules Verne !

Vraisemblablement peu lu encore de nos jours, Jules Verne demeure néanmoins l'un des auteurs français les plus connus. Paru en 1865, "De la Terre à la Lune" est un roman qui est une véritable référence dans le domaine de l'anticipation. Il a été souvent porté à l'écran, dès 1902 avec Georges Méliès qui lui dédia "Le Voyage dans la Lune"

Voici l'édition de Hachette datée de 1924, enrichie des gravures de Montaut. A noter que le projectile lancé par un puissant canon l'est à partir de Tampa-Town en Floride. C'est à moins de 200 kilomètres de Cape Canaveral, la base de lancement du premier voyage lunaire qui eut lieu un peu plus d'un siècle après la sortie du livre de Jules Verne... ©


mardi 30 septembre 2014

Suzette : les vacances 1925

En 1925, les petites filles se devaient d'être sages comme des images. Et de beaux magazines, de charmantes revues leur permettait de passer leur temps de façon constructive. Edité chez Gautier et Languereau (La Semaine de Suzette), la revue d'été : "Suzette en vacances" comportait de superbes illustrations.
Dont celles de Maurice Berty qui en 1921, illustre le catalogue du magasin "Au Bon Marché". On le retrouve régulièrement dans "La Semaine de Suzette". Dans la publication estivale de 1925, il signe cette coquette planche bien de saison. Comment orner son papier à lettres de manière originale quand on envoie des nouvelles à ses grands-parents restés à la maison ou à papa débordé de travail. ©
Pour les amoureux du charme désuet, cliquez sur ce lien : http://nouvellesuzette.canalblog.com/

vendredi 19 septembre 2014

Les premiers robots, fin du XIXe siècle et l'homme recyclé


Source : site cyberneticzoo.zoo
Depuis quelques siècles, les automates fascinent le bon peuple. Enigmarelle, un automate de deux mètres de haut marche, court même, s'arrête, se baisse et s'incline. Qui plus est, il est capable de tracer son nom à la craie sur un tableau noir. Sur scène, il enfourche une bicyclette et entreprend quelques tours. Après chaque prestation, on veut prouver qu'un homme n'est pas dissimulé en son sein. On ouvre sa tête, on déchire sa poitrine pour que les spectateurs découvrent son antre, un mystérieux rouage de mécanismes. La ressemblance des premiers robots avec les humains devient de plus en plus troublante et en juillet 1905, le célèbre automate Enigmarelle se promène à bord d'une automobile dans une rue de Londres. Mal lui en prit car il se fit épingler pour excès de vitesse. Contravention lui fut dressée et il dut comparaître devant la police Court de Marlborough Street. L'automate était ainsi considéré comme un homme à part entière, devant s'acquitter de ses obligations.

Source : "Je Sais Tout", 1905
En 1895, les Hollandais vont plus loin et créent le médecin automate. De stature humaine, il porte une perruque et ressemble à un vieux docteur. S'il est muet, son "corps" est truffé de compartiments qui communiquent avec l'extérieur par des ouvertures réparties sur la poitrine. Au-dessus de chaque tiroir, une plaque porte le nom d'une maladie commune. Que l'on souffre d'un rhume, d'un cor au pied ou que l'on ait un ver solitaire, il suffit de glisser une pièce de 10 centimes dans la fente qui correspond à la maladie qui intéresse le client. Le docteur automate livrera ensuite à son patient les conseils nécessaires et fournira les remèdes appropriés.Cet entrefilet repris dans l'album relié "Je Sais Tout" daté de 1905, suscite bien entendu quelques commentaires grinçants :"Mais alors que diront les collègues en chair et en os, de ce docteur sans diplôme? Hélas, nous voyons poindre à l'horizon une myriade de procès pour exercice illégal de la médecine, à moins qu'ils ne soient les premiers à lui conduire leur clientèle, pressée d'avoir remèdes et ordonnances. Certes, nous applaudirions ce désintéressement rare."

Il y a bien pire. Dans l'édition du 21 juillet 1895 (Je Sais Tout), on apprend que le Dr Cooper veut transformer le corps humain en ustensiles de ménage et en bibelots d'étagères. L'inventeur soumet d'abord un corps à une importante pression hydraulique. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, le corps est métamorphosé en pâte malléable. On peut la mouler comme on le désire et on fait ensuite cuire l'oeuvre au four, à l'instar de n'importe quel vase. L'homme se recycle déjà, à l'époque! ©

mardi 19 août 2014

Une pipe qui vous veut du bien

Si plus personne aujourd'hui ne remet en cause la nocivité de la cigarette et par conséquent, de la nicotine, le tabac était déjà sur la sellette dans cet exemplaire de "La Science et la Vie" d'il y a tout juste un siècle. Cette pipe révolutionnaire avait pour vertu de débarrasser la fumée de ses éléments nocifs. Miracle d'autant plus appréciable que l'arôme était préservé. On vous explique en long et en large comment cela est possible. Dommage que cette découverte scientifique n'est pas arrivée jusqu'à aujourd'hui. ©

vendredi 1 août 2014

Saviez-vous que..

- Cyrano de Bergerac était, en réalité, un auteur de science-fiction pour le moins visionnaire ? En 1650, il publie un livre intitulé "Voyage vers la Lune", il décrit des techniques de transports spatiaux, dont une fusée mais aussi un gigantesque sauterelle d'acier mue par l'énergie de la poudre de pistolet.
- Baudelaire possédait un homard domestique qu'il promenait en laisse dans les parcs parisiens ?
- H.G. Wells, auteur de "La Guerre des Mondes" a joué aux soldats de plomb pendant toute sa vie ?
- Ray Bradbury qui a créé des centaines de nouvelles de science-fiction ayant pour décor des planètes lointaines, refuse de prendre l'avion et n'a jamais appris à conduire une voiture ?
- Mary Shelley a écrit "Frankenstein" à l'âge de 21 ans ?
- l'acteur qui devait jouer "Macbeth", mourut le soir de la première ? C'est donc William Shakespeare en personne qui enfila le rôle en 1606.

jeudi 5 juin 2014

Le travail, c'est la santé... jusqu'à 100 ans!

On prétend qu'on vit plus vieux. Raison pour laquelle il faut travailler davantage et plus longtemps. La science a fait des bonds de géant depuis les débuts du XXe siècle et pourtant, voici une actualité surprenante extraite de "Je Sais Tout" en 1910.

vendredi 30 mai 2014

Portraits de femmes

klary4
klary1
klary3klary2
Avec les femmes, les poses de corps entier ou de mi-corps sont généralement moins difficiles qu'avec les hommes. Cependant, nous en trouverons peu dans lesquelles certains défauts évidents auraient pu être évités très facilement. Les femmes ont une grâce naturelle plus grande que les hommes et moins de gaucherie dans leur maintien : les draperies de leurs vêtements offrent beaucoup plus de variété de lignes agréables qu'il est possible d'en obtenir avec le costume masculin. Il est beaucoup plus facile, dans les portraits de femmes, d'obtenir la grâce dans l'action et l'harmonie dans l'arrangement. 

(La pose et l'éclairage en photographie dans les ateliers et les appartements de C. Klary - 1903)

mardi 4 mars 2014

Le génie d'Edison : de la poupée parlante à l'électrocution

16 juin 1914. L'encre noire s'estompe mais l'écriture fine et soignée est toujours bien visible sur la page de garde. "A notre très cher Robert en souvenir de sa confirmation", ont signé Tantes Elisa et Eugénie. Elles sont sans doute loin de songer que dans une poignée de semaines, la Grande Guerre éclaterait. 
Joli livre de Jean Gauvin, intitulé "La jeunesse et l'oeuvre d'un savant (Edison)" jalonné de superbes illustrations. L'édition n'est pas datée mais la petite note nous livre un indice.
L'auteur passe en revue la jeunesse d'un tram-boy entreprenant et créatif, et s'attarde sur une oeuvre abondante autant qu'éclectique. Le téléphone primitif de Graham Bell a cependant des accents presque modernes à côté de l'appareil encombrant d'Edison. Inventeur du phonographe, Edison avait aussi conçu une poupée parlante en porcelaine. Gauvin se risque même à écrire: "Le phonographe sera peut-être, en effet, autre chose qu'un jouet plus tard."
1889 consacre définitivement Thomas Edison, par une exposition sur l'électricité. Dès lors, les villes et les villages sont dotés d'un éclairage électrique. Plus rien ne peut entraver le progrès. Plus rien... sinon la barbarie de l'homme. Très étonnant de voir l'illustration d'une électrocution aux Etats-Unis, dans un livre destiné aux enfants. Un chapitre est d'ailleurs consacré à la chaise électrique. "L'Amérique, pays de progrès, a voulu un moyen beaucoup plus rapide et moins douloureux peut-être de supprimer les criminels."
Les propos d'Edison sur l'électrocution donnent froid au dos. "Avec un courant d'une certaine puissance, déclara encore M. Edison, non seulement je me charge de tuer instantanément un homme, mais encore de carboniser son corps en quelques instants." La prise de position de l'auteur sur le sujet est toutefois excessivement avant-gardiste: "L'électrocution a continué et continuera encore aux Etats-Unis juqu'au jour, prochain sans doute, où toutes les nations civilisées banniront de leur code le chapitre relatif à la peine de mort. Il faut espérer que ce jour-là il n'y aura plus d'assassins à frapper, et par conséquent plus de crimes. Souhaitons que ce ne soit pas une utopie." ©