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Le spécial Noël du 19 décembre 1968 investi par les Schtroumpfs |
Dans les années 60, le magazine "Spirou" vit ses années d'or. Les auteurs de BD les plus prestigieux y travaillent : Tillieux, Franquin, Morris, Peyo, Roba,... Les numéros édités à l'occasion des fêtes sont des pépites et plus particulièrement les spéciaux de Noël qui comportent une centaine de pages. A l'époque, les auteurs de BD créaient des aventures inédites pour ces numéros spéciaux.
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Le spécial du 12 décembre 1963 |
En 1963, Morris a les honneurs de la une. Lucky Luke souffle dans un harmonica, accompagné de sa troupe country. Le journal fait résolument dans l'originalité en proposant à ses lecteurs un "hygrobaromètre au chlorure de cobalt" : l'encre du titre sur la couverture vire au rose quand le temps est à la pluie et au bleu lorsqu'il fait sec. La seconde une est consacrée à Gaston Lagaffe dont la paresse légendaire le contraint à rapporter un balai de Noël pour le bureau. Ce numéro comporte, en outre, le "plus petit mini-récit du monde" entre les pages 63 et 98. Ce micro livre mesure... 1 cm². Les dessins sont tout juste croquignolets et on y trouve même une aventure inédite de Blondin et Cirage (Jijé) qui vivent un merveilleux Noël ainsi que du Petit Jean croqué par Will, le papa de Tif et Tondu.
La une du Noël 1965 est signée de Roba, créateur de Boule et Bill. Comme dans de nombreux numéros de Spirou des années 60 et 70, celui-ci comporte un mini-livre, "Le Saranmou" par Anjo. Il s'agissait de mini-planches de BD comprenant une vingtaine de cases qu'il fallait couper, puis plier aux bons endroits. Le magazine est littéralement farci d'histoires de Noël signées par les meilleurs créateurs de BD : Cauvin, Delporte, Goscinny, Hausman, Lambil, Jidéhem,...
En 1968, les auteurs fourbissent un exemplaire schtroumpfant intégralement voué à la fête de la Nativité. Dans les pages centrales, on peut y trouver la "Boule Spirou" ainsi que le "calendrier Spirou 1969". Tillieux a écrit un "mécompte de Noël", "La bouteille" avec Gil Jourdan. C'est tout bonnement hilarant.
La table s'élargit sur la couverture de l'année 1969 autour de laquelle Gaston, Bill et Boule, Sophie, Tif et Tondu, Moiselle Jeanne et bien d'autres encore ont pris place pour célébrer un Noël cosy. Comme chaque année, un effort est réalisé pour rendre le journal encore plus attirant. Cette fois, le magazine propose un Spirou-Ciné. Il s'agit de réaliser par des coupages, des pliures et l'assemblage de parties qu'il faut coller avec un adhésif transparent. On obtient finalement une petite boîte qui va accueillir un film. Ce dernier est bobiné, entraîné par un crayon qui est introduit dans les trous réservés. Un élastique est enroulé sur le crayon afin d'entraîner le film. Ces objets (oserais-je déjà dire "gadgets" ?) doivent avoir été précieusement gardés ou rachetés plus tard par des passionnés de Spirou. La rubrique "Au pied de vos lettres", explique que le Journal de Spirou est imprimé sur des rotatives (un cylindre par couleur). La machine peut imprimer 48 pages à la fois. Cette édition spéciale est donc passé sous les rotatives cinq fois.
Comme il est rafraîchissant de se replonger dans la lecture de ces bandes dessinées qui embarquant dans un voyage pour le passé des plus exquis. A la page 90, les héros de Spirou livrent leurs recettes simples pour le réveillon de Noël. Tiens, le sandwich Pirañas préparé par le Marsupilami m'a l'air délicieux : couvrir des tranches de pain avec une tranche de gruyère. Y allonger deux anchois et les entoure d'un peu de moutarde de Dijon. Passer le tout au four. Attendre que le gruyère commence à fondre et servir chaud ! Bon appétit !
Des magazines à lire et à relire autant de fois que l'enfant qui sommeille eu fond de vous vous démangera... Et j'espère qu'il vous chatouillera longtemps. Longtemps.
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Noël du 16 décembre 1965 |
En 1968, les auteurs fourbissent un exemplaire schtroumpfant intégralement voué à la fête de la Nativité. Dans les pages centrales, on peut y trouver la "Boule Spirou" ainsi que le "calendrier Spirou 1969". Tillieux a écrit un "mécompte de Noël", "La bouteille" avec Gil Jourdan. C'est tout bonnement hilarant.
La table s'élargit sur la couverture de l'année 1969 autour de laquelle Gaston, Bill et Boule, Sophie, Tif et Tondu, Moiselle Jeanne et bien d'autres encore ont pris place pour célébrer un Noël cosy. Comme chaque année, un effort est réalisé pour rendre le journal encore plus attirant. Cette fois, le magazine propose un Spirou-Ciné. Il s'agit de réaliser par des coupages, des pliures et l'assemblage de parties qu'il faut coller avec un adhésif transparent. On obtient finalement une petite boîte qui va accueillir un film. Ce dernier est bobiné, entraîné par un crayon qui est introduit dans les trous réservés. Un élastique est enroulé sur le crayon afin d'entraîner le film. Ces objets (oserais-je déjà dire "gadgets" ?) doivent avoir été précieusement gardés ou rachetés plus tard par des passionnés de Spirou. La rubrique "Au pied de vos lettres", explique que le Journal de Spirou est imprimé sur des rotatives (un cylindre par couleur). La machine peut imprimer 48 pages à la fois. Cette édition spéciale est donc passé sous les rotatives cinq fois.
Comme il est rafraîchissant de se replonger dans la lecture de ces bandes dessinées qui embarquant dans un voyage pour le passé des plus exquis. A la page 90, les héros de Spirou livrent leurs recettes simples pour le réveillon de Noël. Tiens, le sandwich Pirañas préparé par le Marsupilami m'a l'air délicieux : couvrir des tranches de pain avec une tranche de gruyère. Y allonger deux anchois et les entoure d'un peu de moutarde de Dijon. Passer le tout au four. Attendre que le gruyère commence à fondre et servir chaud ! Bon appétit !
Des magazines à lire et à relire autant de fois que l'enfant qui sommeille eu fond de vous vous démangera... Et j'espère qu'il vous chatouillera longtemps. Longtemps.
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Le numéro du 11 décembre 1969 : une table bien garnie |